Le Ngoc Trang

Ce sont deux femmes que j’aime et respecte: ma mère et son amie de longue-terme.

La dame en blouse mauve qui s’appelle Noëlle, ou tâta Noëlle.

Après la guère qui a laissé le Sud Vietnam perdue au communist en 1975, ma famille a été luttant poursuivre sous le nouveau gouvernement.

Tata Noëlle a souvent envoyé pour 15 ans son épargne pour aider ma mère à acheter de la nourriture et nous, sept enfants, à l’école. Elle est une femme au foyer et n’a pas fait de l’argent, mais elle nous a toujours couvert chaque fois qu’elle en a un peu plus âpre avoir pris soins de ses frais de ménage. Elle écrit à ma mère très souvent et n’oublie jamais le cadeau d’anniversaire de ma mère jusqu’à aujourd’hui. Le fait le plus étonnant qu’elles sont tous les deux allées à l’école secondaire Lycée Française à Hue depuis 1952 devenant meilleures amies lors. Elle est française-vietnamienne et à retournée en France en 1954 après Dien Bien Phu. Ma mère à restée à Hue, puis a déménagé à Saigon puis au Massachusetts. Et voilà qu’elle sont aujourd’hui après une longue séparation de 63 années dans sa ville natale Montpellier en France . C’est une amitié sincère et indéfinie.

A M. A. T.

Alfred de Musset

Ainsi, mon cher ami, vous allez donc partir !
Adieu ; laissez les sots blâmer votre folie.
Quel que soit le chemin, quel que soit l’avenir,
Le seul guide en ce monde est la main d’une amie.

Vous me laissez pourtant bien seul, moi qui m’ennuie.
Mais qu’importe ? L’espoir de vous voir revenir
Me donnera, malgré les dégoûts de la vie,
Ce courage d’enfant qui consiste à vieillir.

Quelquefois seulement, près de votre maîtresse,
Souvenez-vous d’un coeur qui prouva sa noblesse
Mieux que l’épervier d’or dont mon casque est armé ;

Qui vous a tout de suite et librement aimé,
Dans la force et la fleur de la belle jeunesse,
Et qui dort maintenant à tout jamais fermé.

Alfred de Musset